L’opposition mauritanienne, tout leader confondu, a condamné la mort des quatre jeunes à Kaédi à la suite de manifestation contre la réélection de Ould Ghazouani. Les chefs de l’opposition ont demandé aussi que la lumière soit faite sur les évènements et que justice soit rendue. Pour les observateurs c’est une rhétorique dépassée compte tenu de la gravité de la situation.
Après une réélection contestée par l’opposition, Ould Ghazouani fait un nouveau pas vers un régime de terreur. Ce sentiment des observateurs est partagé par les Mauritaniens endeuillés par la mort de quatre jeunes à fleur de l’âge dont les auteurs sont les gendarmes à Kaédi. Cet assassinat est masqué par le ministre de l’Intérieur par des actes de vandalisme et la violence contre les forces de l’ordre des jeunes manifestants.
Cette grave violation des droits de l’homme est bien entendu condamnée par toute l’opposition qui exige des enquêtes indépendantes et la justice pour ces jeunes. Mais cela ne suffit pas pour changer un régime dont le crédo est l’impunité. Dans ce contexte trouble l’opposition a un rôle important de mobilisation de la société civile contre un régime autoritaire qui ne respecte pas les libertés et la citoyenneté.
Cet attentisme des chefs de l’opposition face à la gravité de la situation inquiète les observateurs qui pointent la dispersion et l’absence de stratégie de lutte après une crise post-électorale et une tragédie humaine. Ould Ghazouani joue la carte du temps et entend diviser davantage l’opposition sur la sortie de crise. Il aura réussi pendant cinq ans à museler l’opposition et mieux à ce que l’opposition s’oppose à elle-même avec le pacte républicain signé par l’UFP et le RFD. Le sursaut national devient alors un simple vœu pieux.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Après une réélection contestée par l’opposition, Ould Ghazouani fait un nouveau pas vers un régime de terreur. Ce sentiment des observateurs est partagé par les Mauritaniens endeuillés par la mort de quatre jeunes à fleur de l’âge dont les auteurs sont les gendarmes à Kaédi. Cet assassinat est masqué par le ministre de l’Intérieur par des actes de vandalisme et la violence contre les forces de l’ordre des jeunes manifestants.
Cette grave violation des droits de l’homme est bien entendu condamnée par toute l’opposition qui exige des enquêtes indépendantes et la justice pour ces jeunes. Mais cela ne suffit pas pour changer un régime dont le crédo est l’impunité. Dans ce contexte trouble l’opposition a un rôle important de mobilisation de la société civile contre un régime autoritaire qui ne respecte pas les libertés et la citoyenneté.
Cet attentisme des chefs de l’opposition face à la gravité de la situation inquiète les observateurs qui pointent la dispersion et l’absence de stratégie de lutte après une crise post-électorale et une tragédie humaine. Ould Ghazouani joue la carte du temps et entend diviser davantage l’opposition sur la sortie de crise. Il aura réussi pendant cinq ans à museler l’opposition et mieux à ce que l’opposition s’oppose à elle-même avec le pacte républicain signé par l’UFP et le RFD. Le sursaut national devient alors un simple vœu pieux.
Cherif Kane
Source : Kassataya